Ana Munteanu et la beauté de l'art éphémère, par Iulia Badea-Guéritée

En admirant ses créations, si irréelles qu'elles ne semblent exister que dans un rêve, j'ai réalisé que la première question que je voudrais poser à Ana Munteanu avait trait à l'orgueil du créateur. A la possession et la propriété de l'œuvre, qu'il crée, certes, mais qu'il ne peut transmettre, léguer, que dans l'absolu, le temps d'une sensation. D'une image. D'une étoile filante.